Les centres-villes sont des lieux de vie, dynamiques, même la nuit.

Coeur de vie de la collectivité, le centre-ville et ses rues commerçantes sont les poumons économiques et sociaux, où l’enjeu de prolonger l’activité de la journée vers la nuit est essentiel.

Ici, le besoin en éclairage, du fait des lieux institutionnels, des commerces, bars et restaurants, nécessite une réponse proportionnée aux différentes temporalités de la nuit. La fréquentation de ces espaces et des personnes y travaillant va impliquer trois niveaux d’usage de la voie publique au cours de la nuit.

Que ce soit : pendant les heures de grande affluence, les heures intermédiares pour soutenir l’activité nocturne, ou les heures calmes quand les travailleurs nocturnes circulent, une réponse adaptée est nécessaire afin de répondre aux enjeux du moment et de maintenir l’attractivité de ces espaces.

La mobilité structure nos communes de jour comme de nuit.

Attrait direct à la mobilité des usagés, les axes structurants dessinant la traversée de la collectivité visent à améliorer le report modal et les déplacements pour les personnes résidant dans la commune, ou tout simplement de passage….

Se distinguant par des profils de voiries larges, ces installations d’éclairage public se composent de candélabres souvent de fortes hauteurs nécessitant des niveaux d’éclairement en heures pleines sécuritaires.

En raison du besoin de puissance, l’emploi d’une température de couleur 3000K est propice à cet usage afin de profiter des meilleurs rendements de la technologie LED, tout en apportant un éclairage sécuritaire.

Les recommandations du plan de sobriété de l’Etat étant de ne pas éteindre ces axes, un pilotage à mi-puissance permet d’engager une économie d’énergie additionnelle tout en préservant la sécurité des déplacements sur ces voies principales.

Les trames écologiques sont des sources de vie et de respect.

Les continuités écologiques, riches en biodiversité, se composent de réservoirs de biodiversité interconnectés par des corridors écologiques, faisant d’elles des zones à enjeux environnementaux majeurs.

Complément des trames vertes et bleues, la trame noire est là pour souligner que la nuit, l’éclairage artificiel doit minimiser au maximum du possible la pression sur ces populations endémiques.

Il est donc important de s’appuyer sur les connaissances locales et territoriales établies par des écologues pour apporter la réponse la plus adaptée à ces enjeux.

Actuellement les connaissances scientifiques démontrent qu’il convient de privilégier prioritairement des teintes chaudes, il est alors opportun d’adopter un éclairage allant de 2200K à 1800K, ou même de passer de 2200K à un éclairage rouge s’il y a par exemple une présence élevée de chauves-souris. La priorité étant donnée à la biodiversité, ici l’extinction en coeur de nuit prend tout son sens.

Nos quartiers résidentiels sont des lieux de vie mais aussi de repos…

Recouvrant une large superficie du territoire communal, ces lieux dessinant la commune sont propices à la vie sociale, mais aussi au repos des habitants. De par sa représentativité, ici le rapport à la nuit est pluriel selon les moments de l’année et les usages.

Il convient de trouver un juste équilibre afin d’établir un arbitrage permettant d’accélérer le développement de la mobilité douce et durable, tout en conciliant les gens de nuit avec les exigences de la biodiversité.

Composer un profil nocturne à plusieurs niveaux où se module également la température de couleur (ex: de 2700K à 1800K) permet ainsi d’accorder les différentes sensibilités et de minimiser l’impact sur le vivant.

Les zones d’activités ne sont pas des plus dynamiques la nuit !

Qu’elles soient sportives ou économiques, les zones d’activités composent le paysage urbain avec principalement des horaires d’activité spécifiques…

Composées de voies larges et de parkings, l’approche fonctionnelle est souvent gage de réussite pour aller à l’essentiel sur ces espaces où le coeur de nuit est très peu fréquenté.

Un éclairage fonctionnel en 3000K, s’éteignant au coeur de la nuit (idéalement selon les horaires de non activité), s’impose comme un choix judicieux.